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Il a été rapporté que WikiLeaks a révélé plus de documents classifiés
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que l'ensemble des médias du monde réunis. Cela peut-il être vrai ?
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Oui, "cela peut-il être vrai", c'est un problème, n'est-ce pas ?
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Le fait que les médias du monde font un si mauvais travail
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que notre petit groupe d'activistes est capable de publier
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plus d'informations de ce type que tout les autres médias réunis.
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[Voix de soldats américans durant la 2nde guerre d'Irak]
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Allez, tire !
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Bonsoir, il y a un fichier secret sur la guerre en Irak...
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La plateforme internet "Wikileaks" ....
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... Le site Internet "Wikileaks" a publié...
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WikiLeaks a rendu public le plus grand volume
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d'informations classifiées, militaires et diplomatiques de tous les temps.
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Ce qui a été publié interpelle et provoque les gouvernements
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de tous les pays à propos des squelettes dans leurs placards.
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Nous devons condamner la publication de toute information classifiée
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par des individus et des organisations.
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Les personnes au pouvoir ne donneraient jamais ces informations à moins qu'on leur force la main.
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C'est malheureusement la nature humaine.
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Le Departement de la Défense demande que WikiLeaks retourne immédiatement
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toute version de document obtenu directement ou indirectement
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depuis nos bases de données ou registres.
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C'est seulement maintenant que l'histoire du développement de cette organisation fermée
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arrive sous le feu des projecteurs.
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Tandis que le monde discute de savoir si Julian Assange est un violeur ou un saint,
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WikiLeaks continue de poursuivre son propre agenda politique.
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Chaque diffusion d'informations que nous faisons porte un second message :
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« nous avons montré l'exemple : si vous avez un comportement immoral ou injuste,
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il sera révélé et il vous faudra en subir les conséquences. »
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Ce que nous avons ici est un nouveau type de rebelles, des génies de l'informatique sans base nationale.
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Des étudiants, des bars, des salles de serveurs. Ce sont les centres de commande éparpillés partout dans le monde.
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Et la bataille a déja commencé.
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Il y a un général qui dispose de 120 agents de renseignement
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et qui cible spécifiquement cette organisation et son travail.
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- WikiRebels -
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Wikileads est devenu un acteur mondial qui a acquis sa renommée en un temps record.
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C'est peut-être difficile à saisir à première vue, mais leur publication d'informations classifiées
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n'est qu'un petit pas dans une bataille politique et idéologique à long terme.
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Et la publication d'informations classifiées est une arme et non un objectif en soi.
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Le public a le droit d'avoir connaissance de ces données
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et l'histoire a le droit d'avoir ces données diplomatiques, politiques, ethniques ou historiques.
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Si quelque chose interfère dans ce droit, nous agirons.
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Il a été appelé le "mouron rouge" de l'ère numérique.
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Il aurait pu être appelé caméléon étant donné la fréquence à laquelle
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il a changé de coiffure durant les six mois où nous avons suivi Wikileaks.
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Mais si vous regardez derrière les apparences vous découvrez bientôt que Julian Assange
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s'oppose depuis longtemps au pouvoir en place.
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Adolescent en Australie, il se faisait appeler "Mendax" et s'est fait une réputation de hacker de haut niveau.
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A l'âge de 21 ans, il s'est retrouvé devant les tribunaux où il a plaidé coupable pour 20 charges de piratage.
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Oui, nous avions trouvé une faille pour entrer dans le centre de coordination
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de la sécurité militaire US. C'est le coeur du contrôle de la sécurité de l'internet militaire US, Milnet.
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Nous en avons eu un contrôle total pendant 2 ans.
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L'agence spatiale américaine, la NASA, est une des victimes du groupe de pirate.
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Les enquêteurs américains, dont le FBI, ont contacté les autorités Australiennes.
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Il a été dit à la cour que l'enquête avait mené à l'ONU.
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Le juge voyant en Assange un simple jeune homme curieux,
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le condamne à une amende symbolique et le relache.
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Cependant le procès a apporté de l'eau au moulin d'Assange
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à propos de l'importance des informations non confidentielles.
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Avec un groupe d'amis, il met en place un des premiers fournisseurs Australien,
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qui permet au gens de donner leur opinion sur ce qui est politiquement sensible.
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Mais quand l'un de ses client publie le manuel secret de la scientologie,
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cela déclenche des efforts agressifs pour le censurer.
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Les avocats de la scientologie ont envoyé des lettres pour tenter de nous attaquer
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et ils ont lancé des enquêtes privées pour me pister.
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Ils ont réussi à mettre la main sur mon numéro privé
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et m'ont appelé pour me menacer.
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J'ai fini par remonté à comment ils ont procédé.
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Ces efforts pour censurer le site ont renforcé sa conviction que quelque chose
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devait être fait contre ceux qui scellent des informations importantes du grand public.
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Le problème était
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qu'ils avaient besoin de faire plus d'actions.
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qui créeraient les effets de réformes positives,
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plus d'actions qui seraient justes et qui corrigeraient ...
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l'injustice.
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Assange voit la publication comme un moyen de prévention.
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Cela prévient ceux impliqués dans des activités criminelles ou moralement douteuses
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qu'ils seront découverts et qu'ils devront faire face aux conséquences.
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J'ai compris la signification de la publication depuis quelques temps déjà.
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J'ai enregistré WikiLeaks.org en 1999.
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En 2006, Assange et un groupe dans le même esprit
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commence à monter le service Internet "WikiLeaks",
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spécifiquement à l'intention de ceux qui souhaitent vendre le morceau sur les abus de pouvoir.
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Ses comparses conspirateurs, qui comprennent des mathématiciens et des pirates,
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sont localisés partout dans le monde
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et communiquent via des mailing liste restreintes.
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Depuis cette plateforme, ils commencent à concevoir un mouvement mondial
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qui publie massivement des informations classifiées.
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Ils affirment que c'est l'arme politique la plus efficace économiquement
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et qu'ils ont l'intention de placer une nouvelle étoile dans le firmament politique.
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Toute réforme à large échelle doit être basée sur de l'information,
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car il n'y a que l'information qui puisse se répandre
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pour créer une réforme à large échelle.
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Inspiré par WikiPedia, WikiLeaks fait circuler les informations recueillies
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à des volontaires anonymes qui valident le contenu et la source
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et éliminent les traces de l'identité de la source.
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Il est ressorti que la majorité du grand public à ce moment n'a ni le temps,
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ni l'intérêt, ni les ressources pour analyser la matière de WikiLeaks.
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Mais il y a des professionnels vers qui se tourner.
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En 2006, nous avions l'espoir que le grand public s'investirait dans l'analyse,
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qu'il collaborerait.
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Et en fait, pas du tout.
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WikiLeaks arrive à la conclusion que seuls les médias
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ont les ressources et la motivation requises pour créer un réel impact.
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En 2007, WikiLeaks, en association avec le journal anglais "The Guardian",
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publie des preuves que l'ancien président Daniel Arap Moi
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avait détourné une quantité importante de fonds de l'état Keynian.
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Peu après ça, ils publient un rapport à propos des milices de la mort keyniannes.
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Cette diffusion a causé une grande émotion.
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Mais l'organisation WikiLeaks continue de ne pas être connue du grand public.
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Cependant, la nouvelle se répand sur le Net parmi les activistes
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et arrive finalement aux oreilles du club de hackers allemand, le "Chaos computers Club",
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le plus gros et plus vieux club de hackers dans le monde.
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J'en ai entendu parler en 2007 par des amis.
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J'ai commencé à lire à ce sujet.
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Mais j'ai commencé à comprendre la valeur de ce projet pour la société.
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Le club politiquement engagé s'est battu depuis longtemps pour l'accès libre à l'information.
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Un de ses membres, Daniel Domscheit-Berg, voit rapidement à quel point
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leur vues se rejoignent.
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Il quitte son emploi de consultant en informatique
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pour se consacrer entièrement à la nouvelle organisation.
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La question est de savoir quelle attitude.
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Quelle attitude adoptez-vous vis-à-vis de la société ?
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Est-ce que vous regardez ce qui se passe
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et que vous l'acceptez comme un don de Dieu,
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ou est-ce que vous considerez la société comme quelque chose
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où vous identifiez un problème, et où vous trouvez une solution créative pour le résoudre.
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Donc la question est de savoir si vous êtes un spectateur
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ou si vous participez activement à la société.
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Le club a rassemblé une partie des talents les plus pointus du monde au service de WikiLeaks.
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Ce qui leur manque maintenant est un centre physique.
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Des hackers liés au site suédois de partage de fichiers "The Pirate Bay" ont ce qu'ils leur faut :
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des compétences considérables et un endroit ou la liberté de d'expression est inhabituellement libre.
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Beaucoup de pays dans le monde d'aujourd'hui n'ont pas de lois très fortes vis-à-vis des médias.
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Mais quelques pays comme la Belgique, les USA avec le 1er amendement,
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et plus spécialement la Suède, ont des lois très fortes protégeant les médias
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et le travail d'investigation ou des journalistes.
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Donc, de notre point de vue, si il y a des suédois ici, vous devez vous assurer que votre pays
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est l'un des bastions de la liberté d'information.
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La Suède a, bien que loin d'être parfaite, un passé enviable pour la protection des publications.
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Elle a une expérience pratique dans ces dernières années
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à propos des protections des publications sur Internet contre la censure.
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Et c'est précisément cette liberté d'expression unique de la Suède qui a conduit WikiLeaks
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à héberger leur site principal dans ce bâtiment sans prétention, dans la banlieu de Stockolm.
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Au début, ils voulaient faire passer leur traffic par un tunnel passant par chez nous,
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pour éviter le bannissement de leur adresse IP. Mais après ils ont mis un serveur ici.
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PRQ offre à ses clients un secret total.
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Leur système empêche quiconque d'espionner WikiLeaks ou de découvrir qui envoie quoi à qui.
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Nous fournissons des services annonymes, par tunnels.
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Un client se connecte à nos serveurs et télécharge des informations.
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Si quelqu'un à la source de l'information essaye de les tracer,
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ils ne peuvent arriver que jusqu'à nous et nous ne diffusons pas les adresses de nos clients.
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PRQ a un passé prestigieux de fournisseur le plus respectueux au monde.
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Il n'y a personne qui se soucie moins qu'eux des menaces des avocats
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qui les attaquent au sujet du contenu qu'ils hébergent.
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C'est justement le comportement qui fonctionne bien avec ce que WikiLeaks voulait faire.
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Une des raisons pour laquelle WikiLeaks a besoin de PRQ
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est que leur activité est protégé par les lois suédoises, strictes vis-à-vis de la liberté d'expression.
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Des lois qu'ils exploitent au maximum.
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Nous acceptons quoique ce soit qui soit légal au terme de la loi suédoise.
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Sans tenir compte des objections qu'il pourrait y avoir.
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Nous ne faisons pas de jugement moral.
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C'est une "bombe informationelle" à retardement, au lieu des bombes conventionnelles.
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Espérons que ce genre de bombe peut d'une certaine manière
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stopper les bombes conventionnelles.
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Et nous ne parlons pas de vieilleries.
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C'est de ces serveurs, de PRQ, que WikiLeaks a, par exemple, rendu public
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le manuel de l'armée US pour Guantanamo, le centre de détention.
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Un manuel militaire divulgué sur Internet révèle comment sont traités
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les suspectés de terrorisme à la base navale de Guantanamo.
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Il explique l'utilisation du confinement et de l'humiliation pour casser mentalement les détenus.
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Les organisations de défense des Droits de l'Homme ont demandé pendant des années
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ce manuel à l'armée américaine.
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Si vous censurez ce genre d'information importante, nous n'allons pas juste vous critiquer.
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Nous allons prendre cette information que vous essayez de censurer,
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et nous allons la diffuser tout autour du monde.
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Et nous allons la mettre dans nos archives, de façon à ce que ca ne disparaisse jamais,
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et nous encouragerons tout le monde à en récupérer des copies.
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Le combat de WikiLeaks contre la censure n'a pas de frontière géographique.
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L'étape suivante est de publier un rapport interne d'une multinationale financière Trafigura,
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qui sont accusés d'avoir des déchets toxiques en Côte-d'Ivoire
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qui ont conduit des dizaines de milliers de personnes à être malades.
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Le journal "The Guardian" était sur le point de faire une grosse histoire avec ça.
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Et comme résultat : ils ont été censurés.
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La société a obtenu, en justice, un ordre secret de censurer toute la presse au Royaume-Uni
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au sujet du contenu du rapport ... et du fait qu'ils étaient censurés.
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Aux USA, des pirates découvrent que Sarah Pallin, la candidate républicaine à la présidence,
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semblait enfreindre la loi sur la transparence en utilisant une adresse e-mail privée
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pour conduire les affaires gouvernementales.